Saviez-vous qu’en ville, le transport de marchandises représente 15 à 20 % du trafic ? et qu’il est responsable d’un quart des émissions de CO2, d’un tiers des émissions d’oxydes d’azote et de la moitié des particules liées à la circulation urbaine ? (Ademe , Engagement volontaire en faveur de la logistique urbaine, 2018 ).
Le flux de marchandises dans la ville, c’est…
15 à 20% du trafic routier
dont :
50% sont liés aux achats des ménages (déplacement d’achat et livraisons aux particuliers ),
10 % sont liés à la gestion urbaine (déchets, BTP, déménagements…)
Mais aussi :
1/4 des émissions de CO2
source : ADEME, Engagement volontaire en faveur de la logistique urbaine, 2018
Souvent identifiés comme facteurs de nuisances, les flux de marchandises répondent pourtant à des besoins d’approvisionnement nécessaires au bon fonctionnement des territoires et à leur développement économique.
En effet, que ce soit par la livraison de colis et d’achats issus du e-commerce, l’approvisionnement des commerces, des établissements publics et des particuliers, les flux de chantiers, la collecte des déchets, etc., nous sommes tous acteurs et bénéficiaires de la logistique urbaine !
Une logistique urbaine plus durable doit donc permettre de trouver un équilibre entre les besoins de livraison de marchandises en milieu urbain et la préservation de l’environnement, de la qualité de l’air, et de la qualité de vie des citoyens.
C’est pourquoi, fin 2024, le territoire du SIEMU a adhéré au programme InTerLUD+ et s’est lancé dans l’élaboration d’une charte de logistique urbaine durable en partenariat avec ROZO, le Cerema, l’ADEME et Logistic Low Carbon.
Une première réunion de lancement de la démarche a ainsi eu lieu le 4 février 2025.
Celle-ci a permis de réunir pour la première fois l’ensemble des acteurs publics, économiques et institutionnels qui seront concertés afin d’aboutir à un diagnostic inédit des flux générés par le transport de marchandises sur notre territoire.
Celui-ci permettra ensuite de cibler les actions à mettre en œuvre collectivement pour améliorer l’organisation des flux et de l’utilisation de l’espace public.
Ces actions reposeront sur l’innovation technologique, la réglementation, la collaboration entre les acteurs de la chaîne logistique privés comme publics, et la sensibilisation des citoyens pour créer des villes plus durables et agréables à vivre.


source : visuels InTerLUD


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